Les lieux religieux 1

2 confessions principales sont représentées sur la commune de Wingersheim :

                I)  catholique

                II) Israélite (page 2)

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I) la confession catholique

    A) l'église Saint Nicolas

                   a) Les registres paroissiaux

Suite à la Guerre de Trente Ans, dite également Guerre des Suédois, en 1646, Wingersheim était presque désert. Le registre des baptêmes de Hohatzenheim présente de grandes lacunes et ne porte que sur 2 naissances par an au lieu d'une moyenne de 30.

Les plus vieux registres d'église de la paroisse avec les baptêmes, mariages et décès, remonte à 1638 par le curé Joh.

                    b) la première église et la nouvelle

L'acte de création d'une cure à Wingersheim remonte au 4 mars 1587 (voir le document joint).

Le curé GUTMANN fait des collectes pour divers ornements et bannières ainsi que pour une cloche.

En 1665, il est célébré pour la première fois, la confirmation de l'église par l'évêque HAUG.

La "tour clocher" d’aujourd’hui était le chœur de la première église, ce qui explique son ancienneté. L’église n’était pas orientée comme aujourd’hui mais dans le prolongement du chœur. La nouvelle église a été pensée, voulue et construite par Nicolas Arbogast en 1767/1768. Elle est réalisée avec du grès et de la pierre du pays, après bien des tractations avec l’abbaye de Neuwiller , sur le thème « qui » devrait payer cette construction.  L'église est de style baroque et a conservé le clocher roman à toit en bâtière du précédent sanctuaire.

                    c) son intérieur

Richement décoré, l'intérieur comporte un maître-autel flanqué de statues de St Materne et de St Arbogast. Entre les deux se trouve un retable orné d'un tableau représentant Saint Nicolas (patron de la paroisse) bénissant les trois enfants dans leur cuve. La chaire en bois est ornée d'un décor illustrant la parabole du semeur. A l'arrière sont représentées les tables de la loi.

Plaques commémoratives :

    Nicolas Arbogast

    Laurent Loyson

                 d) L'orgue

L'orgue de l'église a été construit en 1782 par le facteur d'orgue lorrain Nicolas TOLLAY. Il est en bois.

Il fit l'objet de plusieurs remaniements (Kries en 1921) et restaurations, dont la dernière a été réalisée entre 1984 et 1986 par Chrétien STEINMETZ.

Informations complémentaires tirées des Archives de France : Orgues

                  e) La cloche de l'église

L'arrivée de la cloche de l'église est un évènement marquant dans la vie d'un village. 

Son inauguration fut réalisée, le 7 juin 1923. 

                 f) Ses curés (photos)

Quelques curés ayant plus ou moins marqués leur temps :

    - Joh en 1639

    - P.Baumgartner Jacob Jean en 1671

    - P. Materne Hailmaier de 1689 à 1705

    - P. Francis Henri Quirin LECOEUVRE de 1707 à 1710 (enterré dans l’église)

    - P. Sébastien Henri ARNOULD de 1710 à 1732. Il a laissé un journal, décédé le 6/5/1732 et enterré dans l’église de Hohatzenheim

    - De 1732 à 1773, Nicolas Arbogast, qui était un grand constructeur : le presbytère en 1737, l’église en 1767.Il fait faire 4 nouvelles cloches, dont la plus petite, celle qui sonne pour les baptêmes se nomme Saint Louis, et est encore en service malgré une fêlure, datée de 1922.

    - De 1773 à 1808, Jean Michel Ohlmann, réfractaire pendant la Révolution et obligé de se cacher, ses biens sont répartis dans diverses familles du village. Enterré à la droite de la croix des missions du cimetière.

   - de 1848 à 1878, Jean-Jacques KLEIBER

   - de 1878 à 1903, André BAUMULLER

  Plus récemment :

  - de 1903 à 1910, Charles STEHLE

   - de 1910 à 1915, Georges FISCHER

   - de 1915 à 1953,  Isidore FOESSER

   - de 1953 à 1969,  Albert KLEIN

   - de 1970 à 1985,  Joseph FRIEDRICH

   - de 1986 à 1993,  Thomas BRUNAGEL

   - de 1993 à 2001,  Pier Giorgio BASTIANETTO

   - à partir de 2001 Pierre CHERFILY

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            g) Les enfants de coeur

            h) Les processions

Chaque année, des processions étaient organisées (communion, mariages, ...) Voir quelques photographies anciennes.

Informations complémentaires tirées des Archives de France : 

    Église

    Presbytère

B) la dîme et autres impôts

Le seigneur vendait le dixième des récoltes (comme son nom l’indique) dû par les habitants, aux enchères à la bougie. La dîme était due à l’église et comme il y avait plusieurs églises les desservants se disputaient, aussi l’Evêque Fridrich de Strasbourg déclare que tous les habitants de Atzenheim, Mittelhausen, Waltenheim et Wingersheim font partie de la paroisse de Atzenheim. Mais les curés résidaient à Wingersheim. L’appartenance de Hohatzenheim à la religion protestante a causé la séparation des deux paroisses.

La grange dimière (aujourd’hui détruite à sa place il y a le nouveau bâtiment des associations), était bien plus vieille que l’actuelle bâtiment de la mairie et servait à entreposer le dixième.

  Dans le livre de compte de l’abbaye de Neubourg  de 1703 il est noté : Le premier dimanche après la St-Adolphe on tient le Banngericht. Nos censiers de Donnenheim de mesme que meunier de notre moulin de Münchsmühl sont obligés de s’y trouver. Chaque bourgeois donne 6 pfennigs, et chaque veuve 3 Pfenning qu’on nomme Bannplappert.

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